Signature Campaign

Convention Sur Les Droits De L’enfant Dans Le Monde Numérique

Enstitü Sosyal
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Signes pour les Droits Réels en Espace Virtuel!

🎉 Merci ! Cette signature n'est pas simplement un clic. C'est un véritable soutien pour qu'un enfant ne soit pas laissé seul dans le monde numérique. Nous sommes reconnaissants d'avoir ajouté ta voix à la nôtre, mais plus important encore :

Nous pouvons faire grandir cet appel avec des milliers de personnes comme toi. Continue, lance la chaîne ! 👇🏻

L’Importance de la Campagne

Aujourd’hui, les enfants ne grandissent plus seulement dans les salles de classe ou sur les terrains de jeux. Ils évoluent dans un monde numérique, au cœur des écrans, des applications et des algorithmes qui orientent leur quotidien. À chaque clic ils laissent une trace, à chaque recherche ils créent en réalité une donnée.

Et ces données sont collectées, analysées et stockées sans leur consentement. De l’autre côté de l’écran, des observateurs invisibles scrutent leurs émotions, leurs préférences, leurs comportements.

Cette campagne existe pour rendre visibles les droits numériques des enfants.
Parce que les enfants ont également droit à la vie privée et à la protection dans le monde numérique.

Et ces droits doivent être protégés non seulement par de bonnes intentions, mais aussi par une convention qui réunit toutes les parties prenantes concernées.

La Convention sur les droits des enfants dans le monde numérique définit les droits des enfants dans l’ère numérique, met en lumière les menaces systémiques qui violent ces droits et appelle toute la société à prendre ses responsabilités.

Ce n’est pas seulement un avertissement, mais un appel à la transformation.

Les enfants ne grandissent pas seulement devant un écran, mais dans un système mondial de données. Nous avons la responsabilité non seulement de les guider, mais aussi de leur offrir sécurité contre ce système.

Reconnaissons ensemble les droits numériques des enfants, protégeons-les ensemble.
Parce que ce qui est virtuel n'est que l'environnement, mais les droits sont réels.

Les Signataires
Les Références
1 Handan kılınç 376 personnes
2 Fatma Betül Karalı Impram 242 personnes
3 Fatma Betül Ercan 120 personnes
4 Turgay Öntaş 75 personnes
5 Kübra Nur Duman 63 personnes
6 Beyza Gözükızıl 55 personnes
7 Leyla Erdal 36 personnes
8 Fatmanur Kartav 27 personnes
9 Elif Kalafat 24 personnes
10 Hüseyin Aslan 23 personnes
CONVENTİON SUR LES DROİTS DE L’ENFANT DANS LE MONDE NUMÉRİQUE

Cette convention est un appel adressé à toutes les parties prenantes responsables de la sécurité numérique des enfants. Tout en soutenant les opportunités offertes par les technologies numériques en matière d’éducation, de développement et de créativité des enfants, on attend des parties qu’elles prennent leurs responsabilités face aux menaces telles que les abus en ligne, les violations de données, le cyberharcèlement et les inégalités numériques. Les principales parties de cette convention sont : les parents, les responsables légaux, les assureurs de soin, les enseignants, les directeurs d’école, les professionnels de la santé infantile, les juristes, les experts des services sociaux, les législateurs politiques, les créateurs de contenu numérique, les entreprises et les États. Les parties concernées sont tenues d’exécuter leur responsable pour la protection des enfants.

Dans le cadre de cette convention, le terme « enfant » désigne toute personne n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans ; le terme « monde numérique » désigne tout espace d’interaction, de contenu, d’application ou de plateforme offert via Internet et les technologies connectées.

L’objectif de la convention est de garantir la sécurité des enfants jusqu’à ce qu’ils soient capables de défendre eux-mêmes leurs droits numériques, et d’établir un cadre de coopération durable fondé sur l’intérêt supérieur de l’enfant dans le monde numérique. Cette convention constitue non seulement un cadre juridique, mais aussi un appel à la mobilisation communautaire. Chaque enfant doit exister en tant qu’individu dans le monde numérique, être reconnu dans ses droits, entendu dans sa voix et protégé dans son intégralité. Les parties s’engagent, avec un esprit de responsabilité commune, à prendre les mesures nécessaires pour protéger le bien-être physique, mental et émotionnel des enfants dans le monde numérique et acceptent les principes et obligations suivants :

  • Chaque enfant ; a le droit d’accéder aux technologies de l’information et de la communication de manière sécurisée, équitable et significative.
  • Il est de la responsabilité inaliénable et collective des parents, des responsables légaux, des assureurs de soin, des enseignants, des directeurs d’école, des professionnels de la santé infantile, des juristes, des experts des services sociaux, des législateurs politiques, des créateurs de contenu numérique, des entreprises et des États de garantir la protection de l’intégrité physique, mentale et émotionnelle, de la vie privée et des données personnelles de l’enfant dans les environnements numériques.
  • Les institutions publiques qui n’éduquent pas et n’informent pas les enfants sur le monde numérique, ainsi que tout adulte qui les expose de manière illimitée et incontrôlée aux écrans, auront négligés les enfants.
  • Tout service numérique accessible aux enfants est tenu de respecter leur développement. Les contenus numériques visant les enfants ou les représentant ne doivent contenir aucun élément susceptible de nuire à leur développement physique, mental ou émotionnel. Le droit à la vie privée de l’enfant, le principe du consentement explicite et le droit à être oublié doivent être respectés dans tous les contenus et applications. Toute pratique contraire à ces droits est inacceptable.
  • Les contenus impliquant des enfants ne doivent comporter aucun élément portant atteinte à leur intégrité physique, mentale ou émotionnelle, tels que la violence, les discours de haine, l’intimidation, l’obscénité, les paris ou le jeu de chance. Tous les acteurs mentionnés sont coresponsables de la prévention des comportements d’exclusion ou d’isolement délibéré entre enfants dans les environnements numériques et sociaux.
  • Les données personnelles des enfants, considérées comme des données à caractère personnel sensibles, doivent être protégées par les fournisseurs de services sous le contrôle et la supervision de l’État. Ces données ne peuvent en aucun cas être commercialisées ou utilisées à des fins préjudiciables à l’enfant. Les fournisseurs de services numériques sont tenus de garantir que les algorithmes et contenus destinés aux enfants soient sûrs, adaptés à leur âge et exempts de toute forme de discrimination.
  • Les enfants, ainsi que les adultes qui les accompagnent, doivent disposer de voies de recours rapides, accessibles et efficaces, ainsi que de mécanismes de plainte en cas d’abus, de violence, de discours haineux, d’intimidation, d’obscénité, de menaces ou d’autres actes illégaux rencontrés en ligne.
  • Les institutions publiques qui ne surveillent pas les responsabilités des parents, des enseignants, des professionnels de la santé infantile, des experts des services sociaux et des entreprises, ou qui n’adoptent pas les mesures nécessaires, ouvrent le chemin à des situations d’abus envers les enfants.
  • Les enfants ont le droit de recevoir une éducation au numérique de qualité, accessible et adaptée à leur âge, afin de rester en sécurité dans le monde numérique. L’État reconnaît cette éducation, complémentaire au droit à l’éducation, comme un service public. Aucun enfant ne doit être privé de ce droit, et les États sont tenus de fournir les moyens nécessaires à cet effet.
  • Les États doivent encourager le développement et la régulation de plateformes numériques centrées sur la sécurité, la vie privée et le bien-être des enfants.
  • Les enfants ont le droit de rester en sécurité dans les environnements virtuels et à réalité augmentée. L’État doit prendre les mesures nécessaires contre les risques d’abus, d’usurpation d’identité et d’atteinte à la vie privée dans ces environnements. Chaque enfant doit être protégé contre toute estimation discriminatoire ou préjudiciable, par des systèmes d’intelligence artificielle ou de décision automatisée. Les entreprises technologiques sont tenues de prendre les mesures appropriées à cet égard.
  • Chaque enfant a droit à une protection supranationale contre les violations de ses droits dans les environnements numériques. Les États doivent promouvoir la coopération internationale et mettre en place des mécanismes d’entraide judiciaire afin de lutter contre la cybercriminalité, les abus en ligne, le trafic de données et les contenus illégaux.
  • Tout enfant né dans ce monde doit être protégé avec la même attention dans le monde numérique, conformément aux principes énoncés ci-dessus, indépendamment de sa langue, religion ou race.
Cette convention a été élaborée dans le cadre d'un consensus commun atteint lors des réunions de commission, organisées sous l'initiative de l'Institut Social, avec la participation d'éducateurs, de juristes, de créateurs de contenu numérique, de concepteurs de jeux et d'experts provenant de nombreux autres domaines.